109 logements dont 28 en accession aidée
EDELIS Maître d’ouvrage,
La Savoisienne partenaire logement social
MARCIANO Architecture
Duncan LEWIS Architecte
OH !SOM Architectes
Agence TER Paysagistes
EODD BET QE
KORELL Economiste
8872 m2 SDP
Dans ce territoire recomposé, ou se mêlent une mémoire industrielle proche et un paysage naturel riche, notre proposition d’aménagement pour l’îlot B, raconte et met en scène une nouvelle conception de l’habiter, dans un paysage support d’un nouvel art de vivre-ensemble. Dans la continuité des intentions proposées pour la ZAC, notre projet développe un rapport privilégié aux paysages proches du fleuve et des jardins d’entre deux et à ceux plus lointains à travers les vues sur le grand paysage des montagnes. Il invente ici, un cadre de vie propice à l’échange et au bien-être comme le socle d’un nouveau rapport à l’autre et au site. Des jardins en lanières sont aménagés dans la continuité du parc linéaire, accompagnent une architecture en strates généreuse en espace extérieurs et fabriquant par l’intermédiaire de failles, des porosités piétonnes et visuelles sur des parties entières de bâtiment. Notre projet compose avec le paysage, un écosystème riche et présent, un aménagement confortable et écologique, qui réinvente avec la nature et les espaces communs, des pratiques, des usages, comme autant de situations capables de créer ici, un modèle attractif et innovant de vivre entre ville et nature. Nous souhaitons avant tout que ce projet expérimental soit un projet ouvert et évolutif, ou l’architecture et le paysage composent un cadre de vie qui offre une liberté d’appropriation des espaces partagés et des jardins, une diversité typologique de logements, de la surprise, de l’imprévu et de la poésie… Pour mettre en scène et composer cet «ailleurs», nous avons travaillé avec les éléments du site portés par le cahier des charges. Il s’agit d’abord de l’identité industrielle et de l’histoire du site liée étroitement au travail du verre et de l’usine Vetrotex évoquée dans nos écritures architecturales. C’est ensuite les échelles et les rythmes du bâti, offrant une place généreuse à la nature et au plaisir d’habiter et de vivre un paysage. Et enfin sur des propositions d’usages rythmant les passages, de l’espace public au logement et la pratique des espaces partagés jardins, terrasses, passerelles, jeux d’enfant… Chacun des bâtiments est d’abord pensé comme une structure capable que les modules d’habitation viendraient progressivement investir différemment à chaque étage. Le quartier se compose au fur et à mesure offrant autant de conditions d’habiter différentes qu’il y a de logement tantôt en duplex avec jardins d’hiver, tantôt traversant mitoyen à une terrasse partagée. Les vides laissés par l’implantation des modules permettent une appropriation collective. Cette structure définie par la trame des parkings en RDC offre une réelle économie de moyens au projet. Les différents niveaux forment des plateaux à la trame structurelle répétitive et callée sur l’organisation des parkings. Sur ces grands decks, les modules d’habitation trouvent une certaine flexibilité, offrent une grande capacité d’appropriation autour des noyaux durs techniques.